Alexandre Leroy
Tous en selle !

Sur la Véloscénie
en Eure-et-Loir

Si pédaler fait partie intégrante de votre morning routine ou si une simple p’tite balade à vélo le week-end vous fait grandement du bien, laissez-vous tenter par la Véloscénie, l’itinéraire Grand Spectacle ! La micro-aventure, la vraie, en arpentant les 450 km d’itinéraire cyclable entre Paris et le Mont-Saint-Michel, à parcourir d’un seul coup ou par étapes pour faire durer le plaisir. En Eure-et-Loir, le tracé de la Véloscénie dessine une jolie diagonale entre Épernon et Nogent-le-Rotrou, en passant par Chartres. On vous fait le topo ?

D'Épernon à Maintenon

Après Paris, Versailles, et Rambouillet, la Véloscénie entre par la grande porte en Eure-et-Loir avec Épernon. Les fêlés de la pédale pourront continuer leur bonhomme de chemin jusqu’à la destination suivante mais il serait dommage de ne pas en profiter pour jeter un oeil aux pépites de cette jolie ville médiévale labellisée “Petites cités de caractère”®. Maisons à colombages, musée dédié aux pavés (la spécialité locale !), remparts et église habitée par une momie, tout un programme avant de repartir à vélo.

En chemin, on longe d’abord la Drouette puis l’Eure et 17 km plus tard, vous voici à Maintenon ! L’incontournable château de Maintenon mérite bien une halte alors on n’hésite pas à stationner son vélo pour profiter pleinement de cette visite, d’autant que son histoire ressemble à un conte de fées. Saviez-vous que la maîtresse des lieux, Françoise d’Aubigné aka Madame de Maintenon était passée de gouvernante à épouse secrète du roi Louis XIV ? Cela explique l’atmosphère un brin romantique des lieux, qui se poursuit dans les jardins jusqu’au pied de l’aqueduc de Maintenon.

De Maintenon à Chartres

David Darrault

 

Il est temps de dire au revoir à Maintenon en passant symboliquement sous l’aqueduc qui traverse la commune, et de suivre l’Eure sur 20 km.

 

Des étangs, des champs et des villages charmants permettront d’avancer gaiement jusqu’à destination.

Alexandre Leroy

 

Mais bien avant d’y être arrivé, deux flèches au loin montrent le chemin. Impossible de se tromper, c’est bien la cathédrale de Chartres en vue qui guide les derniers kilomètres !

 

La voir se rapprocher, ça motive et on sent les mollets pédaler plus vite. Alors, après l’avoir observée si longuement, c’est un signe de victoire d’arriver sur le parvis de la cathédrale de Chartres pour enfin aller la visiter !

Guillaume Bordas

 

 

 

 

 

 

Ce chef-d’œuvre de l’architecture gothique vous en mettra plein les yeux, et si vous en avez encore sous le pied, n’hésitez pas à monter les 300 marches pour aller dans les tours et admirer l'étonnante charpente métallique.

Le soir, le repos attendra un peu car Chartres en lumières vous appelle ! La cathédrale de Chartres et une vingtaine d’autres sites s’illuminent de 1001 couleurs afin de nous faire rêver. Pour ne rien rater du spectacle, tout un circuit dans la basse ville est à faire à pied, en petit train touristique ou à vélo si le cœur vous en dit !

De Chartres à Illiers-Combray

Départ de Chartres, on embarque dans une nouvelle aventure de 33 km direction Illiers-Combray. Pistes cyclables et petites routes de campagne se succèdent avec tout autour des champs à perte de vue. Du blé vert, du colza jaune et j’en passe, toutes ces couleurs donnent vraiment du baume au coeur et on ne se sentirait presque pas en train de pédaler !

Patrick Forget

 

 

Les curieux n’hésiteront pas à descendre de leur vélo devant l’église de Meslay-le-Grenet pour jeter un œil aux impressionnantes fresques connues sous le nom de “danses macabres”.

 

Datant du XVe siècle, elle constitue l'ensemble le plus complet d'Europe.

Et c’est reparti, nous voici à Illiers-Combray, fief de l’écrivain Marcel Proust, qui y venait enfant passer ses vacances. Pour la petite histoire, la maison de sa tante Léonie est devenue le musée Marcel Proust et c’est un passage obligé lorsque l’on est à Illiers-Combray, avant d’aller se dégourdir les jambes dans les jardins du Pré Catelan.

D'Illiers-Combray à Thiron-Gardais

Alexandre Leroy

 

Bye bye Illiers-Combray ! C’est parti pour 25 km de folie. Au fur et à mesure des coups de pédale, les paysages commencent à changer, plus vallonnés, plus verdoyants. Pas de doute, on est dans le Perche !

Sympa, on passe dans des sous-bois dont l’ombre permettra de s’abriter un peu du soleil, et dans des villages tout mignons comme Frazé ou La Croix-du-Perche (dont l’église à la charpente peinte sera l’occasion d’une petite pause bien méritée).

David Darrault

 

Arrivée enfin dans la “petite cité de caractère”® Thiron-Gardais. Le domaine de l’abbaye de Thiron-Gardais a attiré les foules (de fidèles !) dès le IXe siècle et une p’tite balade dans ses jardins permet de découvrir l’histoire de cet ancien monastère.

Juste à côté, le collège royal et militaire de Thiron-Gardais dont le propriétaire n’est autre que Stéphane Bern, se veut un musée intime où l’on peut se faire une petite idée de ce à quoi pouvait ressembler la vie des élèves de l’époque. Les jardins seront l’occasion de se mettre au vert et de même faire une petite pause au salon de thé.

De Thiron-Gardais à Nogent-le-Rotrou

Alexandre Leroy

 

18 km à vélo, ça use les mollets ? Cette dernière étape sera un chouille plus intense car, qui dit Perche dit paysage vallonné, et il faudra donc s’attendre à devoir mettre parfois les bouchées doubles pour avancer. D’ailleurs on passera tout près de la Colline de Rougemont à La Gaudaine, le point culminant de l’Eure-et-Loir (285 m !).

Mais quelle beauté ces paysages du Parc Naturel Régional du Perche, ça en vaut la peine, non ?

La capitale du Perche est en vue, voici Nogent-le-Rotrou ! Une dernière côte à monter jusqu’au château de Nogent-le-Rotrou afin de visiter son musée des Comtes du Perche et c’est la fin de ce road-trip à vélo en Eure-et-Loir sur la Véloscénie !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la Véloscénie

C'est parti

sur la Véloscénie !!!
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